L’équipe Jacobs du Canada est prête pour la prochaine phase du Championnat du monde masculin BKT 2025

Une autre case a été cochée par l’équipe canadienne du capitaine Brad Jacobs, vendredi soir, devant une salle comble au Centre Temple Gardens en clôture du tournoi à la ronde du Championnat du monde de curling masculin BKT 2025.

Et maintenant, l’attention se porte sur le dernière case, la plus important de toutes : la quête d’une médaille d’or tant attendue, tant convoitée et si difficile à décrocher pour le Canada, dont le dernier sacre mondial chez les hommes remonte à 2017.

Mais cette équipe canadienne a prouvé tout au long du Championnat du monde masculin BKT 2025 qu’elle était outillée pour mettre fin à cette disette, et elle en a fourni une autre preuve vendredi soir : Jacobs, le vice-capitaine Marc Kennedy, le deuxième Brett Gallant, le premier Ben Hebert, le remplaçant Tyler Tardi, l’entraîneur de l’équipe Paul Webster et l’entraîneur national Jeff Stoughton ont facilement vaincu l’équipe américaine de Korey Dropkin (4-8) par la marque de 8-3.

Grâce à ce gain, le Canada sera sur une lancée de huit victoires consécutives – sans parler du fait qu’il aura l’avantage de la dernière pierre et le choix des pierres – lorsque s’amorcera sa demi-finale, samedi à 15 h (heure normale du Centre), contre les gagnants d’un match de qualification entre les équipes qui ont remporté tous les championnats du monde depuis 2017 : la Suède dirigée par Niklas Edin (8-4; cinq titres mondiaux depuis 2017), qui a terminé le tournoi à la ronde au quatrième rang, et l’Écosse du capitaine Bruce Mouat (8-4; un titre mondial), classée cinquième.

« Oui, c’est excitant, il reste deux matchs, et nous jouons vraiment bien », a déclaré Gallant, membre de l’équipe championne du monde de 2017 dirigée par Brad Gushue. « C’était une excellente conclusion au tournoi à la ronde. Nous avons tous très bien joué ce soir, donc c’est une bonne façon d’aborder les éliminatoires, et oui, la foule était assez bruyante à la fin du match; c’est excitant en vue de la fin de semaine. »

La foule a encouragé bruyamment les champions du Brier Montana’s, qui ont pratiquement assuré la place du Canada en curling masculin aux Jeux olympiques d’hiver de 2026, entonnant l’hymne national à la fin du match. Il s’agit peut-être d’un signe avant-coureur de ce qui pourrait se produire dimanche en fin d’après-midi, si tout se déroule comme prévu pour les Canadiens, mais il reste encore beaucoup de travail à faire d’ici là.

En tant que membre de la plus récente équipe canadienne couronnée championne du monde, Gallant ressent des émotions similaires à celles qu’il a éprouvées il y a huit ans à Edmonton.

« Cela ressemble en effet à 2017, rien qu’à voir la chimie au sein de cette équipe », a-t-il déclaré. « Nous roulions à plein régime cette année-là, et oui, avec les gars cette année, c’est très similaire. Je disais à Marc… il y a eu un moment pendant ce match au cours duquel les partisans canadiens étaient vraiment bruyants, et les gars se sont dit : “N’est-ce pas génial?” Ça me rappelle Edmonton, ce même sentiment, donc ça nous aide; cette énergie nous aide vraiment. Je pense que ça fait ressortir le meilleur de chacun de nous, alors le week-end va être vraiment agréable. »

Le début de la rencontre fut quelque peu perturbé pour les Canadiens face aux États-Unis. Hébert a eu un petit pépin lors d’une glissade juste avant le début du match et a eu besoin d’une retouche rapide pendant la première manche. Tardi a donc lancé deux pierres et était de retour derrière le tableau d’affichage à la deuxième manche après un premier bout annulé.

Les États-Unis, avec l’avantage de la dernière pierre, ont été limités à un simple à la deuxième manche, puis Jacobs a réussi un déplacement précis pour marquer deux points, et presque trois, à la troisième.

Le Canada a augmenté son avance avec un vol d’un point au quatrième bout lorsque Dropkin a lancé son placement avec trop de force, puis a de nouveau contraint son adversaire à inscrire un point au cinquième pour amorcer la pause avec un avantage de 3-2, en plus du marteau.

Jacobs a de nouveau fait preuve d’une grande précision à la sixième manche, réalisant un superbe frapper-rouler avec sa première pierre qui s’est immobilisé contre une pierre adverse sur le bouton, puis en déplaçant délicatement une pierre américaine à moitié enfouie avec son deuxième lancer pour inscrire un doublé.

La partie s’est terminée après neuf manches lorsque Jacobs a écarté une pierre de l’adversaire pour marquer trois points, et oui, somme toute, la victoire de vendredi soir a apporté une satisfaction supplémentaire.

« Nous sommes attentifs à ce qui se passe dans le monde, et nous savons qu’il y a une certaine controverse et des événements politiques », a déclaré Jacobs. « Au fond de nous, nous en sommes conscients. Nous voulions gagner ce match et que les Canadiens soient fiers de nous. 

« Nous voulions gagner ce match, mais nous voulions aussi le faire pour les bonnes raisons. Et les bonnes raisons sont que nous avons deux matchs importants à disputer lors des éliminatoires. »

Le duel Écosse-Suède à 9 h se déroulera en même temps qu’un autre match de qualification qui opposera le Chinois Xiaoming Xu, classé troisième (8-4), et le Norvégien Magnus Ramsfjell, sixième (7-5).

Les Chinois ont décroché la troisième place grâce à une victoire éclatante de 9-2 contre l’Écosse au cours de laquelle ils ont volé six points.

Les vainqueurs de la rencontre Chine-Norvège affronteront la formation Suisse de Yannick Schwaller (9-3) dans l’autre demi-finale. La Suisse a décroché la deuxième place grâce à une victoire de 9-5 contre la Corée du Sud dirigée par Hyojun Kim (1-11).

La Suède s’est imposée au compte de 6-4 face à la Norvège lors de l’autre match disputé vendredi soir.

Les vainqueurs des demi-finales s’affronteront pour l’or dimanche à 15 h, tandis que les perdants se disputeront le bronze dimanche à 9 h.

L’équipe tchèque de Lukas Klima (6-6), l’équipe allemande de Marc Muskatewitz (5-7), l’équipe italienne de Joel Retornaz (5-7), l’équipe japonaise de Tsuyoshi Yamaguchi (5-7) et l’équipe autrichienne de Mathias Genner (1-11) ont tous profité d’une soirée de repos et ont pu avoir les meilleures places au Patch Original 16.

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