fr7 mars 2020

L’ONTARIO ET LE NORD DE L’ONTARIO S’IMPOSENT DANS LA PREMIÈRE RONDE DE BRIS D’ÉGALITÉ

KINGSTON, Ontario – Les deux équipes de l’Ontario ont remporté les deux matchs de bris d’égalité, samedi matin au Brier Tim Hortons, présenté par AGI, mettant un terme aux espoirs d’Équipe Wild Card et d’Équipe Canada d’aller plus loin.

Dans une rencontre opposant deux anciens champions, Brad Jacobs, du Nord de l’Ontario (Sault Ste. Marie) a profité de revirements cruciaux pour battre le champion en titre, Kevin Koe, et Équipe Canada (Calgary), 8-3.

Et dans la rencontre mettant aux prises deux équipes qui tentent de remporter leur premier titre du Brier Tim Hortons, le temps s’est arrêté – de bien des façons – pour Mike McEwen et Équipe Wild Card (West St. Paul, Man.), qui a subi une défaite crève-cœur de 8-5 contre John Epping, de l’Ontario (Toronto).

Le Nord de l’Ontario et l’Ontario vont disputer un deuxième bris d’égalité, aujourd’hui à 14 h (heures de l’Est); le vainqueur affrontera Brad Gushue de Terre-Neuve-et-Labrador (St. John’s) dans la rencontre 3-4 des éliminatoires Page, ce soir à 19 h.

Quant à lui, Brendan Bottcher, de l’Alberta (Edmonton), qui a terminé au sommet du classement avec une fiche de 10-1, jouera contre Matt Dunstone, de la Saskatchewan (Regina, 8-3) dans la rencontre 1-2 du Page à 14 h, le gagnant passant directement en finale de championnat, dimanche à 19 h. Le perdant affrontera le gagnant de la rencontre 3-4 en demi-finale, dimanche à midi.

Koe, supporté par le troisième B.J. Neufeld, le deuxième Colton Flasch, le premier Ben Hebert, le substitut Ted Appelman et l’entraîneur John Dunn, tentait d’établir un record du Brier Tim Hortons en remportant un cinquième titre, mais l’équipe n’a pas été à la hauteur, cette semaine.

«C’est facile à analyser : nous n’avons pas assez bien joué, avouait Koe. Pas juste dans ce match-ci, mais pour l’ensemble de la semaine. Manque de constance, et des erreurs au mauvais moment, en plus. On semblait toujours traîner de l’arrière.»

Ça a été de nouveau le cas, samedi, alors qu’Équipe Canada a eu quelques chances de prendre le contrôle au début, sans parvenir à prendre les devants.

«Nous avons connu un assez bon départ… nous aurions pu les forcer à prendre un point mais, à la place, nous leur en avons donné deux (dans la deuxième manche), reprenait Koe. Mais nous sommes revenus de l’arrière avec un double, puis en les forçant (à prendre de point), et nous étions de retour dans le match. Mais nous n’avions pas pris les devants assez souvent, cette semaine, nous étions toujours à égalité ou à un point derrière.»

Après un départ chancelant en début de semaine, Jacobs, le troisième Marc Kennedy, le deuxième E.J. Harnden, le premier Ryan Harnden, le substitut Lee Toner et l’entraîneur Rick Lang ont continué à bien jouer. Ils ont marqué deux points en deuxième manche, un autre en quatrième, deux dans la suivante et en ont volé trois en huitième manche quand le frapper-rester de Koe a glissé à l’extérieur pour mettre fin au match.

«Nous avons été très patients pendant toute la rencontre, en contrôlant le pointage avec, bien sûr, un énorme revirement quand Kevin a raté son dernier lancer, étonnamment, racontait Jacobs, vainqueur du Brier Tim Hortons en 2013, et médaillé d’or olympique en 2014. «Mais ça va nous en prendre des coups de chance, plusieurs en fait, si nous voulons nous rendre plus loin.»

«Nous sommes très confiants, et conscients de nos habiletés; tout le monde lance bien, et communique bien. Je pense que nous sommes tous confortables sur la glace.»

Dans l’autre rencontre, l’Ontario a profité d’une chance énorme en dixième manche quand McEwen, à court de temps, a dû précipiter son dernier lancer, ratant un double routinier, pour lui, qui aurait été bon pour trois points et la victoire. Il n’a marqué qu’un seul point, et a permis à l’Ontario de réaliser un vol pour l’emporter.

«J’ai été un peu trop désinvolte, je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser, reconnaissait McEwen, qui n’avait plus que 12 secondes au chronomètre. «Ça ne laisse pas assez de temps qu’on voudrait pour préparer et visualiser le lancer, certainement pas des conditions idéales pour ce lancer. Pour remporter le match comme ça, j’aurais aimé plus de temps, même juste 20 secondes de plus.»

Epping, et ses équipiers – le troisième Ryan Fry, le deuxième Mathew Camm, le premier Brent Laing, le substitut John Morris et l’entraîneur Jim Wilson – étaient estomaqués de voir McEwen rater son lancer.

«Étonnant, tout à fait étonnant, notait Epping, mais il ne lui restait pas grand-temps. Il était déjà en position dans l’appui-pieds, prêt à lancer. Ça l’a probablement dérangé. Mais nous avions vraiment l’impression d’avoir contrôlé la rencontre.»

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