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LE PANTHÉON DES SPORTS CANADIENS ANNONCE LE GROUPE DES PERSONNES INTRONISÉES DE 2023

Avec la permission du Panthéon des sports canadiens

CALGARY, Alberta – Le Panthéon des sports canadiens a dévoilé le groupe des personnes qui seront intronisées en 2023 et qui ont été sélectionnées pour recevoir l’Ordre du sport, le plus grand honneur sportif au Canada. Le groupe de cette année met à l’honneur trois athlètes individuels, un duo et un quatuor, tous bien connus pour leurs réalisations sportives. Les deux bâtisseurs célébrés cette année sont reconnus pour le rôle qu’ils ont joué au niveau du développement et de l’expansion de leur sport respectif.

Le groupe de 2023 recevra l’Ordre du sport et sera formellement intronisé au Panthéon des sports canadiens le 19 octobre 2023 au Musée canadien de l’histoire, à Gatineau, lors de la 67e remise annuelle des prix de l’Ordre du sport, présentée par Everest. L’Ordre du sport est un hommage rendu aux Canadiens qui ont connu la gloire dans leur sport et qui continuent à faire le bien dans leur communauté. Le Panthéon des sports canadiens œuvre à transmettre leurs récits, conformément à son mandat de contribuer à bâtir le Canada au moyen du pouvoir de transformation du sport.

« Les membres intronisés de 2023 forment un groupe d’athlètes et de bâtisseurs exceptionnels qui ont surmonté les défis, pulvérisé des records et inspiré des générations. Ces personnes seront officiellement intronisées au Panthéon des sports canadiens et recevront le prix de l’Ordre du sport le 19 octobre 2023 », a dit Cheryl Bernard, présidente et chef de direction du Panthéon des sports canadiens. « Sur le terrain, la glace ou l’octogone, le groupe des membres intronisés de 2023 illustre la quête incessante de l’excellence. »

Le groupe de personnes intronisées au Panthéon des sports canadiens en 2023

  • Phyllis Bomberry – Athlète, softball (posthume) – Superstar révolutionnaire du softball, Phyllis Bomberry est née en 1942 dans la réserve des Six Nations de la rivière Grand, dans le sud-ouest de l’Ontario. Athlète vedette dès les années 1950, cette jeune Cayuga a surmonté la discrimination raciale omniprésente et le sexisme d’après-guerre afin de poursuivre ses rêves. Recrutée pour jouer comme receveuse de l’équipe senior A des Toronto Carpetland, elle subit les insultes racistes des spectateurs, sans pouvoir compter sur l’appui de ses coéquipières, de ses entraîneurs ou des responsables de la ligue. Jouant avec courage et détermination, Phyllis aide l’équipe à remporter deux Championnats canadiens de softball en tant que meilleure receveuse, meilleure frappeuse et joueuse la plus utile en 1967, ainsi que receveuse étoile en 1968. Phyllis devient en 1968 la première femme à recevoir le prix Tom Longboat, qui reconnaît les athlètes autochtones exceptionnels au Canada. Elle demeure l’une des meilleures joueuses de softball au Canada jusqu’à ce qu’une blessure précipite sa retraite en 1976. Depuis son décès en 2019, Phyllis Bomberry a été reconnue et commémorée à l’échelle nationale comme héroïne et pionnière sportive.
  • Hiroshi Nakamura – Bâtisseur, judo – Mentor, instructeur et entraîneur de haute performance emblématique, Hiroshi Nakamura a consacré une grande partie de sa vie au développement du judo au Canada. Né à Tokyo en 1942, Hiroshi était classé parmi les 10 meilleurs judokas japonais (selon le Black Belt Magazine) avant qu’une blessure ne mette fin à sa carrière compétitive. Il déménage au Canada en 1968 et s’installe à Montréal, où il commence à développer le programme d’entraînement compétitif le plus réussi du pays, en ouvrant le Club de judo Shidokan en 1973. Avec son enseignement axé sur la discipline personnelle, l’humilité et la persévérance, Sensei Nakamura a permis à des générations d’athlètes de réaliser leur potentiel en se concentrant sur la notion de kaizen, ou l’amélioration continue. Hiroshi a été l’entraîneur de judokas canadiens lors de 13 championnats du monde de la Fédération internationale de judo et cinq Jeux olympiques entre 1969 et 2007. De nos jours, il continue d’entraîner de futurs olympiens au Shidokan. Vénéré pour sa générosité et sa gentillesse exceptionnelles, Hiroshi a également partagé les bienfaits du judo avec les Canadiens ordinaires grâce à des programmes pour les jeunes à risque et des cours d’autodéfense pour les femmes, tout en soutenant les jeunes judokas ayant besoin d’une aide financière par le biais de la Fondation Nakamura Gill.
  • Oren Lyons – Bâtisseur, crosse – Défenseur et promoteur révolutionnaire des droits des Autochtones dans le monde du sport et d’autres domaines de la société, Oren Lyons est né en 1930 au sein de la nation onondaga dans le nord de l’État de New York. Gardien de but exceptionnel, Oren est recruté pour se joindre à l’équipe de crosse de la Syracuse University en 1955, puis il devient professeur émérite en études américaines à la State University of New York à Buffalo. En 1982, il marque l’histoire de la crosse en co-fondant la première (et présentement la seule) équipe autochtone indépendante à compétitionner au niveau international, connue aujourd’hui sous le nom des Haudenosaunee Nationals. Gardien de la foi dans la nation onondaga, chef du Conseil national des chefs de la nation onondaga des Six Nations de la Confédération iroquoienne et voix influente à l’Instance permanente des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, Oren continue de travailler sans relâche en tant qu’entraîneur, leader communautaire, artiste, activiste et auteur pour créer un avenir plus juste et plus émancipateur pour les peuples autochtones partout dans le monde.
  • Danielle Peers – Athlète, Basketball en fauteuil roulant – L’impact transformateur de Danielle Peers en tant que para-athlète, entraîneur·e, activiste et artiste a fait évoluer la conversation entourant les personnes queer et les personnes vivant avec des déficiences dans le sport et la culture au Canada. Danielle a commencé à jouer au basketball en fauteuil roulant en tant que jeune adulte à Edmonton avant de recevoir le diagnostic de dystrophie musculaire. Danielle a démontré son incontestable prouesse athlétique en remportant une médaille de bronze avec l’équipe du Canada aux Jeux paralympiques de 2004 et l’or aux Championnats du monde en 2006, où iel est également nommé·e meilleur·e joueur·euse au monde. Danielle a également remis en question les divisions de genre en jouant avec l’équipe masculine championne de division II des États-Unis en 2005 et en devenant la première personne de sexe féminin à être nommée meilleur joueur du Championnat des Clubs européens masculins en 2006. Cherchant à améliorer l’égalité des chances et à promouvoir des situations équitables, Danielle Peers a milité sans relâche pour que les organisations de parasport éliminent les obstacles à la participation, améliorent la formation des entraîneur·e·s et diversifient la représentation au niveau de la prise de décisions. Depuis sa retraite du sport de compétition, Danielle continue d’aller au-delà de ses victoires en remettant en question les discours limitants en tant qu’universitaire, leader de l’organisation communautaire et artiste de performance 2SLGBTQQIA+ qui combine le film et la danse pour célébrer l’affirmation des déficiences, l’autonomisation et les réalisations.
  • Georges St-Pierre – Athlète, arts martiaux mixtes – L’un des plus grands artistes martiaux mixtes de tous les temps, Georges St-Pierre a surmonté une enfance difficile dans la petite ville de Saint-Isidore, au Québec, pour devenir une superstar mondiale de l’Ultimate Fighting Championship (UFC). Victime d’intimidation à l’école, Georges a commencé à pratiquer le karaté Kyokushin à l’âge de sept ans et a obtenu sa ceinture noire à douze ans. Inspiré par la combinaison unique de lutte, de jiu-jitsu et de kickboxing de l’UFC, Georges a travaillé sans relâche pour atteindre l’octogone, faisant ses débuts à l’UFC 46 en 2004. Surnommé « Rush » pour sa vitesse, sa discipline et son habileté technique, Georges a établi des records à l’UFC pour le plus grand nombre de victoires en combats de championnat (13), le plus grand nombre de titres défendus dans la catégorie des poids mi-moyen (9) et le plus grand nombre de victoires dans la catégorie des poids mi-moyen (19). Il a pris sa retraite des arts martiaux mixtes en 2019 avec un record sans précédent à l’UFC de 26 victoires et 2 défaites. Passionné par la mission d’aider les jeunes à surmonter l’adversité, il soutient des initiatives anti-intimidation et encourage les jeunes à faire du sport par l’entremise de sa fondation, la Fondation Georges St-Pierre.
  • Tessa Virtue & Scott Moir – Athlètes, patinage artistique – Considérés comme l’une des plus grandes équipes de danse sur glace de tous les temps, Tessa Virtue et Scott Moir ont captivé les audiences avec une éblouissante combinaison d’athlétisme et d’art pour devenir les danseurs sur glace les plus primés au monde. Ils entament leur collaboration en 1997, alors que Tessa a sept ans et Scott neuf, et leur engagement envers l’excellence et leur indéniable complicité sur la glace les propulseront ensuite à des hauteurs époustouflantes. Entre 2008 et 2019, Tessa et Scott remportent un nombre record de cinq médailles olympiques, trois championnats du monde et huit championnats nationaux canadiens. Grandissant à travers les échecs aussi bien que les succès, le duo repousse constamment les limites avec des chorégraphies innovantes qui donnent à leurs performances une profondeur émotionnelle unique. Tessa et Scott continuent d’inspirer la génération suivante en tant qu’entraîneurs, mentors, ambassadeurs et conférenciers. Tessa, détentrice d’un MBA et d’une maîtrise en psychologie positive appliquée, est aujourd’hui conseillère exécutive chez Deloitte, où elle contribue à libérer le potentiel de la main-d’œuvre canadienne et à promouvoir des stratégies durables de haute performance. Scott est l’entraîneur en chef et le directeur du programme satellite de l’Académie de glace de Montréal en Ontario.
  • Équipe Ferbey : Randy Ferbey; David Nedohin; Scott Pfeifer; Marcel Rocque – Athlètes, curling – L’une des équipes à avoir connu le plus de succès dans l’histoire du curling canadien, le quatuor Ferbey est formé en 1999 par le capitaine Randy Ferbey, avec le troisième Dave Nedohin, le second Scott Pfeifer, et le premier Marcel Rocque. D’une force compétitive incontestable, le quatuor Ferbey a remporté trois Championnats du monde masculins consécutifs entre 2002 et 2006 et quatre Championnats canadiens masculins lors de cinq présences consécutives au Brier entre 2001 et 2005. Alliant l’agressivité et un jeu dominant à une sincère camaraderie sur et au-delà de la piste de curling, les membres de l’équipe Ferbey étaient de véritables favoris des fans qui ont contribué à établir des records d’affluence au Brier à l’apogée de leur succès. Le quatuor légendaire a aussi mis de l’avant des stratégies novatrices qui ont laissé une marque indélébile sur le développement du curling partout dans le monde, y compris le système des zones numérotées, utilisé pour communiquer la force des tirs de placement. Véritables icônes du curling, depuis leur dissolution en 2010, le quatuor Ferbey continue d’inspirer de nouvelles génération de joueurs compétitifs grâce à leur éthique d’équipe, leur créativité et leur jeu magistral qui sont inimitables.

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